mardi 20 novembre 2012

Convention de stage en alternance ou stage alterné


La convention de stage est peu connue et à peine promue. Pourtant, l’alternance ne se résume pas aux seuls contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Aujourd’hui, ce dispositif peut permettre d'accéder au monde de l'entreprise et faciliter leur insertion sur le marché de l'emploi.

Mode d’emploi
La convention de stage en alternance s’adresse principalement aux étudiants, et ce à tous les niveaux d’études supérieures. L’emploi du temps est donc bâti en fonction des périodes théoriques et professionnelles, soit, généralement : deux jours pleins en école et trois jours consécutifs en entreprise.
La signature de la convention est tripartite : l’étudiant, l’entreprise et l’école s’accordent ainsi sur les conditions de formation du stagiaire, sa mission et sa rémunération durant quatre mois minimum. Un tuteur est alors désigné et se doit pleinement de remplir son rôle d’encadrement et de communication.
Toutefois, qu’il soit en entreprise ou à l’école, le stagiaire dépend directement et exclusivement du chef de son établissement de formation.

Une solution pour les entreprises
N’importe quelle entreprise ou association peut devenir signataire d’une convention de stage en alternance, et ce quel que soit son effectif. La définition d’un stage alterné pratique ne nécessite aucune habilitation particulière. Toutefois, les entreprises sont tenues de prendre en charge les frais de formation, la rémunération du stagiaire (390 € / mois minimum pour un stage de plus de trois mois) et/ou ses frais professionnels.
L’entreprise bénéficie du crédit d’impôt formation dans le cadre de ses dépenses relatives à l’accueil d’un étudiant, soit une déduction des frais et indemnités de stage sur la taxe professionnelle. Autre avantage non négligeable : la convention permet ponctuellement de pallier un manque d’effectif, voire de construire un réel plan de recrutement post-stage.

Les avantages pour l’étudiant
Le stagiaire préserve tous les bénéfices de son statut d’étudiant : accès au Crous, au restaurant universitaire, à la mutuelle étudiante… Sa rémunération, obligatoire pour les stages de plus de trois mois, varie généralement de 30 à 70 % du SMIC. En cas d’accident de travail, le stagiaire cotisant à la Sécurité sociale est automatiquement pris en charge. Ainsi est-il couvert quels que soient les risques encourus en entreprise ou sur le trajet pour se rendre au travail. En outre, il est libre, à tout moment, de changer d’entreprise sans pour autant être exclu des cours (à la différence de certains autres !).
Enfin, le stagiaire bénéficie d’une grande partie de ses vacances scolaires… de quoi rendre jaloux ses homologues sous contrat de professionnalisation ou d’apprentissage !

Source : http://www.e-orientations.com/alternance-stages/contrats-alternance/stage-alterne

dimanche 18 septembre 2011

Etudes en alternance : l'autre voie pour trouver un métier

Contrat d'apprentissage ou contrat professionnel, l'alternance offre la possibilité d'entrer le monde de l'entreprise rapidement. La mission locale ouvre une session pour informer les jeunes.
Pourquoi ? Comment ?

Un contrat d'apprentissage, c'est quoi ?

Il s'adresse aux jeunes de 16 à 25 ans qui cherchent une formation qui associe théorie avec des cours en Centre de formation des apprentis (CFA) et pratique du métier en entreprise. L'apprenti sort de cette formation avec un diplôme ou une qualification. L'an dernier sur les 1 800 jeunes qui ont été accueillis à la mission locale, 62 ont intégré un contrat d'apprentissage.
Voir notre fiche sur le contrat d'apprentissage.


Quelle est la différence avec le contrat professionnel ?

Le principe du contrat de professionnalisation est le même que celui d'apprentissage, mais il est ouvert sans limite d'âge. Il peut démarrer à tout moment de l'année et l'enseignement est dispensé par un organisme de formation reconnue par la branche professionnelle.

24 jeunes de la Mission locale ont été recrutés par contrat de professionnalisation en 2010. Dans ce cas, le bénéficiaire peut signer un contrat à durée déterminé ou indéterminé avec un employeur qui lui paie la formation.
Vor notre fiche sur le contrat de professionnalisation.


Quels sont les avantages de la formation en alternance ?


Rémunération - calculée sur la base du smic -, tuteur, qualification, etc. les avantages de ce type de formation sont nombreux et pour encourager ces filières, l'État en a même fait une priorité nationale cette année. Une loi datée de 28 juillet 2011 encourage les entreprises à recruter par ce biais en leur accordant des avantages fiscaux. La loi a créé également une carte « d'étudiant des métiers » qui équivaut à celle des étudiants. « De plus en plus de formations en alternance vont jusqu'au Master », rappelle Pascale Joly, directrice de la mission locale.


Les contraintes ?

Comme un salarié, l'apprenti et le bénéficiaire d'un contrat de professionnalisation ont les droits et les devoirs de ceux qui font partie d'une entreprise. Les contraintes horaires, notamment dans les métiers de bouche, la mobilité nécessaire pour aller jusqu'à un organisme de formation et le salaire modeste dans un premier temps achèvent parfois la motivation de certains apprentis.


Quels sont les secteurs qui recrutent par ce biais ?

Certaines branches professionnelles recrutent ainsi de façon très efficace. C'est le cas du secteur du bâtiment qui a mis en place une politique salariale attractive. « Les métiers de bouche, la restauration, la vente, le secteur de l'entretien et du nettoyage ou l'industrie recrutent et font appel aux apprentis », explique Pascale Joly.


Comment décrocher un contrat en alternance ?
« C'est une voie qui est indiquée à des jeunes qui ne veulent pas suivre un cursus classique et qui sont motivés par un métier », estime Pascale Joly. La Mission locale aide les jeunes jusqu'à 25 ans. La démarche la plus efficace consiste souvent à trouver soi-même l'entreprise et à aller se présenter.

Julie MORIN.
source : Ouest France

mercredi 15 septembre 2010

Formation : les succès de l'alternance

À la fin de leurs études, ils sont presque certains de trouver du travail. D'ailleurs, ils travaillent déjà. La formule satisfait à la fois les étudiants et les entreprises.

À Cherbourg, la rentrée des cours pour les étudiants s'étale jusqu'au mois d'octobre. Hier, une cinquantaine d'entre eux, sur les 400 que compte le groupe FIM, l'institut de formation des CCI de la Manche, ont repris leur formation. Avec enthousiasme.

Congés de formation

Ces étudiants sont en alternance. « Chaque semaine, ils sont dans leur entreprise pendant deux jours, puis viennent ici pendant trois jours pour compléter leurs connaissances. » Il y a deux types d'étudiants : « Ceux qui ont trouvé une entreprise pour les accueillir, et qui se lancent pour un à deux ans, la majorité ; et les salariés, qui prennent un congé individuel de formation pour obtenir un diplôme. La formule marche plutôt bien. En juin 2010, l'établissement a obtenu 88, 5 % de reçus aux examens, remarque Antoine Abikhalil, responsable de la formation. Mais c'est le taux de placement auprès des entreprises qui nous importe. Et là, il atteint plus de 70 %. »

Cherbourg dispense les formations suivantes : le BTS d'assistant de gestion PME-PMI, le BTS de management des unités commerciales, celui de négociation et relations clients, et celui de comptabilité et de gestion des organisations. « Les étudiants peuvent aussi passer une licence d'organisation du travail. »

Besoins spécifiques

" En fait, nous nous adaptons à la demande des entreprises, remarque Odile Prudhomme, assistante pédagogique. Les entreprises nous font part de leurs besoins. Par exemple, si l'élève a bien assimilé les règles de l'accueil téléphonique, pour le BTS d'assistant de gestion, je n'insiste pas et je passe à autre chose. Sur une formation de 1 500 heures, 400 heures sont consacrées aux besoins spécifiques du poste, définis avec les tuteurs. »

Dans un contexte où il n'est simple de trouver du travail, la formule de l'alternance plaît beaucoup. Aux étudiants et aux entreprises. Les demandes sont nombreuses, mais le recrutement peut se passer aussi simplement que cela : « Même s'il n'a pas de formation suffisante, mais qu'il a trouvé une entreprise, et qu'il a un projet, nous ne refuserons pas un jeune. Certains viennent nous voir simplement avec un CAP. » Et certains sortiront avec un bac + 4. D'anciens élèves ont même atteint le plus haut niveau de la hiérarchie de leur entreprise.

Proximité

" L'alternance permet d'acquérir plus facilement de l'expérience. » Et c'est précisément ce que recherchent les employeurs. L'autre point positif de ces formations, c'est la proximité. Le groupe FIM recrute dans la Manche et ses apprentis travaillent dans des entreprises manchoises. Petites ou plus importantes.

Les élèves sont quasiment certains de trouver du travail à l'issue de leurs formations. « C'est ce qui a changé depuis dix ans, constate Antoine Abikhalil. Les classes prépas, les grandes écoles de commerce, avec leurs concours, ne sont plus l'unique solution pour entrer dans le monde du travail. »

Source : Thierry Dubillot pour http://www.ouest-france.fr/

L'apprentissage se porte de mieux en mieux

Les élèves du CFA (centre de formation des apprentis) ont fait leur rentrée dans un contexte qui se montre très favorable. Luc Sonilhac, un des deux coordinateurs en responsabilité de l'antenne réolaise, avec Cristelle Caterineau, se réjouit que « la bonne conjoncture agricole actuelle entraîne inévitablement une recherche croissante de main-d'œuvre qualifiée, d'où un besoin de formation de qualité ».


En effet, de nombreux maîtres d'apprentissage cherchent aujourd'hui des apprentis dans les domaines, entre autres, de la vigne, des céréales et de la production laitière.

Salaires augmentés

Pour attirer plus de jeunes vers ces métiers, il a été décidé au mois d'avril 2010 d'augmenter les salaires des apprentis de 50 euros ce qui fait qu'à l'heure actuelle, un jeune de 16 ans en première année d'apprentissage est rémunéré à hauteur de 470 euros par mois.

Au sein de l'antenne de La Réole, de nombreuses formations sont assurées, toutes adaptables au public handicapé.

Actuellement, ils sont 20 futurs ouvriers qualifiés en formation en CAP par apprentissage première année pour les productions agricoles et utilisation des matériels en élevage et grande culture, en Capa vigne et vin, travaux paysagers ou production horticole.

Quinze sont en première année de BPREA (brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole).

Préapprentissage complet

Preuve du grand succès des formations agricoles, la classe de préapprentissage, ouverte à partir de 15 ans et qui permet une découverte des différents métiers, est complète. Trente candidatures ont été reçues pour 16 places disponibles.

La formation des apprentis cherche également à assurer une ouverture sur le monde : avec l'option rugby à XIII, par le biais d'un journal agricole qui passera sur les ondes de Radio Entre-deux-Mers (98.4 FM) le jeudi à 19 heures, en poursuivant l'ouverture de la structure aux écoles du secteur ainsi que ce fut le cas l'an dernier avec la mini-ferme créée spécialement pour les élèves de l'école maternelle.

Ouverts sur le monde et recherchés par les employeurs, l'avenir est rose pour les élèves du CFA.

Pour tout renseignement : www.formagri.33.com ou 05 56 61 02 95.

Source : http://www.sudouest.fr/

jeudi 29 avril 2010

Etude en alternance : Un job pour les jeunes via leur mobile !


Pôle emploi propose aux jeunes de découvrir sur leur mobile les opportunités offertes par l’alternance. Le nombre de contrats en alternance signés en 2009 atteint 431 354 dans la France entière (Dom compris).

Plus de 400 000 jeunes de moins de 26 ans de niveau bac et infra vont recevoir un SMS leur permettant de se rendre sur un site Internet mobile accessible depuis un téléphone portable.
Ce site mobile, opérationnel jusqu’en octobre 2010, permet de consulter les offres en alternance de Pôle emploi, l’actualité locale ou nationale, ainsi qu'un quizz. Il s’agit de sensibiliser les jeunes aux opportunités d’emploi et de formation offertes par l’alternance, en s’appuyant sur leur outil de communication préféré.


Pôle emploi propose des offres d’emploi pour les jeunes sans expérience, et en particulier des offres en alternance (contrats d’apprentissage et de professionnalisation).
Ces contrats permettent, tout en travaillant, de préparer une qualification professionnelle reconnue par les entreprises ou un diplôme d’état. La durée du contrat d’apprentissage peut varier de 1 à 3 ans en fonction du diplôme préparé.


En contrat de professionnalisation, les contrats peuvent aller de 6 à 24 mois. La rémunération dépend des conditions d’embauches et de l’âge. Les bénéficiaires de ces contrats sont des salariés comme les autres et disposent des mêmes droits (congés, calcul de l’ancienneté…). S’ils ne sont pas embauchés à l’issue du contrat, ils bénéficient d’indemnités au titre de l’assurance chômage.

Pour les jeunes, Internet et le mobile sont les médias de la communication. Les pages consacrées à l'alternance sur pole-emploi.fr sont déjà régulièrement visitées par ce public. Avec un site mobile événementiel, Pôle emploi propose en complément une campagne d'information qui s’appuie sur un canal en cohérence avec la cible.
La campagne « jeune et mobile » a pour but d’informer les jeunes sur les offres d’emploi, les mesures et les initiatives nationales et régionales de Pôle emploi en faveur de l’alternance.


Quatre catégories de services sont disponibles avec :
  • Un quizz d’information sur l’alternance,
  • Des offres d’emploi en contrat de professionnalisation et d’apprentissage mises à jour régulièrement,
  • Des informations locales ou nationales sur les événements en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes : salons, forums, rencontres professionnelles,
  • Un abonnement possible à des alertes pour recevoir de nouvelles informations dès leur mise en ligne. Un SMS est envoyé au mobinaute qui le demande, lors de la publication d’une nouvelle actualité.

lundi 26 avril 2010

Bourse sur l'apprentissage et l'alternance - Redon

Mercredi, la 14 e édition met l'accent sur les contrats d'apprentissage et de professionnalisation.
Pour cette quatorzième édition, les organisateurs promettent « une montée en puissance en terme de représentation d'entreprises ». Mission locale, Pôle Emploi, Chambre de commerce, Medefi... tout ce que le Pays de Redon compte d'acteurs en terme d'emploi se mobilise pour faire se rencontrer jeunes et employeurs autour des contrats de professionnalisation et d'apprentissage.
L'objectif ? Une mise en relation directe avec les entrepreneurs présents. Damien Gougeon, conseiller à la Mission locale, souligne que le rendez-vous sera « un moment et un lieu de contact ». Au programme de cette bourse de l'apprentissage et de l'alternance, le matin, une rencontre avec un professionnel du nettoyage. « Il ne recrute pas, mais il présentera son métier, plus porteur que l'on pense », annonce Françoise Mahéas, conseillère Pôle Emploi, détachée à la Mission locale.
L'après-midi, d'autres entrepreneurs seront présents dans les locaux de la chambre de commerce et d'industrie. « Il y aura des entreprises de toutes tailles, de la très petite aux grands groupes, dans différents secteurs du Pays de Redon », indique Damien Gougeon. La boulangerie, l'électroménager, l'agriculture, la construction en bois...
Et là, il sera possible de rencontrer directement des chefs d'entreprise qui cherchent des apprentis et des jeunes en contrat de professionnalisation, comme la Banque postale, qui recrute des téléconseillers, ou encore un spécialiste de l'éco-construction et un paysagiste.
Un étage de la CCI sera mis à disposition pour que jeunes, parents, et employeurs puissent évoquer des collaborations en alternance ou en apprentissage. Les conseillers de la Mission locale donneront quant à eux des conseils sur ces contrats et sur les différentes problématiques qui y sont liées. Les centres de formations du département seront également présents.
La Mission locale et Pôle Emploi mettront par ailleurs à la disposition des visiteurs près de 700 offres d'emploi en alternance ou en apprentissage sur les trois départements du Pays de Redon.
J. H.
Mercredi 28 avril, de 10 h à 17 h 30. Chambre de commerce et d'industrie de Redon, quai Surcouf. Gratuit. Renseignements : Mission locale. Tél. 02 99 72 19 50.

jeudi 15 avril 2010

Etude en alternance : un réél engouement pour les étudiants et les professionnels


L'alternance a le vent en poupe ! D'après une étude de l'Insee en 2009, la France compte aujourd'hui 425 000 apprentis contre 160 000 dans les années 70. La raison de cet engouement ? Les possibilités d'insertion professionnelle y sont particulièrement intéressantes.

Qu'est-ce que l'alternance ?
En contrat d'apprentissage ou en contrat de qualification, l'alternance est la possibilité de suivre des études, tout en combinant des périodes d'emploi en entreprise. Ce type de formations s'adresse à des jeunes âgés de 16 à 25 ans.

Les raisons du succès
Longtemps considérée comme une formation destinée à des jeunes en difficulté, l'alternance s'impose petit à petit comme une voie d'excellence. Pour l'apprenti, c'est l'occasion de profiter de nombreux avantages :
- La possibilité de financer ses études : le coût de la formation est pris en charge par l'employeur
- La rémunération : un apprenti peut toucher jusqu'à 75% du SMIC
- L'expérience : le jeune acquiert des compétences directement liées aux besoins des entreprises. Des compétences qu'il peut mettre en résonnance avec ce qu'il apprend en cours. Au moment de chercher un emploi, cette expérience professionnelle est un vrai plus sur le CV.

Mais tout le bénéfice n'est pas pour le candidat. Du côté de l'employeur aussi, l'alternance représente une solution intéressante :
- Des aides à l'embauche : selon leur taille, les entreprises recrutant des jeunes en alternance peuvent recevoir des aides financières ou bénéficier d'exonérations fiscales.
- Des jeunes formés à la culture de l'entreprise : avec l'alternance, l'apprenti a le temps de s'imprégner des méthodes travail maison. En les embauchant, les entreprises savent qu'elles auront à leur disposition un salarié immédiatement opérationnel.

A bien des égards, l'alternance semble devenir une option privilégiée dans le chemin vers l'emploi, et ce à tous les niveaux de formation. Désormais, de plus en plus d'écoles de commerce et d'ingénieurs proposent de l'alternance, et ça marche.